dimanche 4 juillet 2021

Atitlan - Antigua

Jeudi 24 juin
Ça y est, après un autre passage à l'hôpital hier où on m'a donné d'autres médicaments car mon infection était toujours bien présente, je peux reprendre la route.
Je commence par dire au revoir à mon hôte Rubén, puis je descends à Panajachel. Après la descente où l'on peut voir une jolie petite cascade, je quitte le lac Atitlan par une belle montée en direction de Godinez, la route est  certes pentue mais ça se passe bien avec en plus de jolies vues sur le lagon.



Pour aller à Patzun, ma prochaine destination,  il y a deux itinéraires. Le premier plus court longe une rivière, Rubén me l'a déconseillé car avec les pluies des pierres peuvent tomber, et un autre passe par plusieurs petits villages mais il est plus long et avec plus de dénivelé. Après avoir demandé au village, je m'engage sur le plus court. Dès les premiers kilomètres on a des belles coulées de terre sur la route, mais pas de soucis, ça passe sans problème, je ne peux pas dire la même chose de mes plaquettes de frein que je dois changer après moins de 1000 kilomètres ! Il faut dire que les descentes guatémaltèques ne font "pas rire les mouettes". Ceci m'oblige à m'arrêter presque 1h pour les changer… Il faut dire que pour changer les plaquettes, il faut enlever les roues et pour ça il faut aussi enlever les bagages 😔.
La route est plus montagne russe que je le pensais mais ça va, le corps suit. Avant de manger, je peux me rafraîchir les pieds en passant une rivière à gué car le pont a été emporté il y a quelque temps, par la pluie j'imagine.
Quand je reprends la route, je vois un orage derrière moi et un peu plus loin un autre sur ma droite. Finalement je rejoins Patzun sans me mouiller, j'en profite pour faire changer mon câble de frein arrière qui commençait à s'effilocher puis je continue sur Patzicia où je dormirai chez les pompiers.

Vendredi 25 juin, départ 6 h 30
Je prends la route pour le village de Acatenango. Je commence d'abord par une montée d'échauffement puis 10 kilomètres de descente. A partir de là commence la montée en direction du volcan Acatenango. Pour sortir du village, je rate le croisement et passe par une ruelle où une sympathique locale m'aidera à pousser mon vélo tellement c'est pentu. De retour sur la bonne route et après quelques kilomètres je me retrouve sur une piste, et je comprends vite que ce n'est pas la route principale car il n'y a quasiment pas de circulation, c'est plus agréable et en plus quand ça devient plus incliné ils ont mis du ciment. J'arrive à Los Pajales et continue sur la route secondaire pour arriver à La Soledad où je retrouve l'asphalte et me rend à San Jose Calderas où m'attend Catalina. J'ai trouvé son contact sur I'Overlander. J'ai choisi de prendre un guide pour monter sur un  volcan. Catalina, de l'association ASOAVA propose un bon prix et avec lui je n'ai pas à transporter ma tente, mon duvet et tout le nécessaire pour les repas, c'est plus simple et plus sûr avec mon infection gastrique. De plus Catalina m'offre de dormir chez lui avant et après le trek : quand on regarde bien c'est plus simple et bon marché.

Samedi 26 juin 
Pour aller au volcan nous serons 5 : 2 mexicaines, 1 allemande, moi et un guide. 
La montée n'est pas très compliquée, un peu glissante avec la pluie, mais on est presque toujours dans les bosquets, on commence par des champs, puis une forêt humide et enfin une forêt de pins. Ce qui est surprenant dans les premiers kilomètres c'est que l'on tombe sur un restaurant au milieu de nulle part. Un peu avant d'arriver au campement, on commence à voir et à écouter le volcan et une fois arrivés, on est aux premières loges : il n'y a plus qu'à attendre la tombée du jour pour voir apparaître la lave, le spectacle sera hypnotisant et il sera difficile d'aller se coucher. 


Dimanche 27 juin 
Réveil matinal, un peu avant  4h pour monter au sommet de l'Acatenango. Durant la montée la bruine arrive…  Mais quand nous serons en haut ça se dégagera un peu et nous permettra d'admirer la vue. 

Le retour sera rapide et malgré quelques glissades tout se passe bien. 
De retour à la maison de Catalina, je me repose un peu et fais ma lessive avant de régler les freins de mon vélo, c'est à faire très régulièrement au Guatemala, quasiment tous les jours ! En inspectant mon vélo, j'ai une mauvaise surprise, je découvre que ma jante est cassée…  J'avais bien entendu un bruit de métal avant d'arriver ici, mais je n'avais rien vu, maintenant je comprends. 
En discutant avec Catalina il propose de me déposer à Antigua le lendemain, ça m'évitera de coudre le pneu comme ma mère l'avait fait en Arménie, c'est la 3ème fois que ça m'arrive dans ma vie... Heureusement, à chaque fois je ne me blesserai pas, imaginez si je ne m'en étais pas aperçu et que mon pneu éclate en pleine descente 😱. 

Lundi 28 juin
Après un petit déjeuner, les fils de Catalina m'emmènent à Antigua et me déposent chez Thomas, un membre de la red whatsapp d'Amérique Centrale qui va m'accueillir quelques jours. 
C'est également un voyageur à vélo qui est tombé amoureux d'une guatémaltèque et a décidé de vivre ici et maintenant il a une petite fille.
Actuellement il accueille également 2 italiens qui voyagent également pour le sud. On se reverra sûrement sur la route ! 
Thomas m'indique un bon magasin de vélos où après des longues recherches on comprend qu'on ne trouvera pas de jante de la même qualité et dans cette dimension au Guatemala. Néanmoins il en trouve une bien qui fera l'affaire pour aller en Colombie où j'espère pouvoir trouver mieux. 



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