lundi 21 juin 2021

Cobán - Atitlan

Lundi 14 juin 
Il est temps de quitter Álvaro et sa famille après ces quelques jours bien agréables. 

Je prends la route en direction de Santa Cruz, et à la sortie de la ville je découvre une route neuve, mais ça ne durera pas ! 10 kilomètres plus loin la route est en travaux, heureusement ça descend, ce qui facilite grandement le trajet.


 Arrivé au fond de la vallée, je passe un pont pour entrer dans la région de Quiche et c'est là que ça se complique, il faut attaquer la montée...  Je m'arrêterai finalement 16 kilomètres plus loin à la sortie d'un pueblo (petit village). Je demande dans un ranch si je peux camper sur le terrain, ce qui est accepté sans problème. Quand j'ai fini de m'installer, le gars vient me chercher pour m'offrir un café et il m'invite à utiliser sa cuisine pour manger et à prendre ce que je veux pour mon dîner, tomates, œufs, oignons : super sympa !

Mardi 15 juin 
Pour arriver à Uspantan ça monte dur comme souvent par ici. Et les descentes, c'est la même chose, les freins sont en surchauffe ! J'arrive non sans peine à passer Sacapulas, et demande à un petit magasin si je peux mettre ma tente sous le porche pour m'abriter de la pluie qui arrive, finalement je suis invité à me mettre dans un local en construction, parfait. 


Mercredi 16 juin
Ce matin je me sens mal (plus que la veille où c'était déjà pas la grande forme).  Arrivé dans un village, je décide d'aller au centre de santé pour savoir quoi faire. Finalement il apparaît que j'ai une sorte d'infection de l'estomac qui explique mes douleurs et la température, et on me donne un traitement. Après un peu de repos, je continue. Je veux passer la ville de Quiché pour pouvoir arriver le lendemain au village de Sololá où m'attend Rubén, un membre du groupe whatsapp d'entraide en Amérique Centrale. Finalement j'arrive au village de San Sebastián Lemoa où je demande dans une menuiserie à la sortie du village où je peux camper : on me propose une chambre ! J'y découvre aussi le shuco, le hotdog à la sauce guatémaltèque, on peut choisir la viande qui est ensuite coupée en morceaux et agrémentée de guacamole, oignons et salade, très bon 

Jeudi 17 juin
Après une trentaine de kilomètres de montée, il me reste une quinzaine de kilomètres à descendre pour arriver à Sololá, il faut être vigilant et faire attention à ne pas se faire surprendre par un tumulo, "topes" en mexicain, ou "dos d'âne" en français. 

J'y arrive en début d'après-midi : ça y est, je vais pouvoir me reposer quelques jours, histoire de me remettre d'aplomb. 
Je fais la rencontre de Rubén, un hôte super sympa qui m'installera dans une chambre de son hôtel !

Vendredi 18 juin 
Aujourd'hui c'est mon anniversaire mais l'humeur n'est pas à la fête entre mes problèmes d'estomac et la distance avec Yeymy, c'est compliqué… Heureusement je reçois quelques coups de fil qui redonnent le moral. 
Je profite néanmoins de cette journée pour faire réparer mes sandales dont la semelle avait besoin d'être changée. 

Samedi 19 juin
Aujourd'hui je décide de retourner voir un médecin car ça ne va pas mieux, au contraire. Après plusieurs analyses, on me donne un nouveau traitement antibiotique et on me pose une poche de réhydratant. 

Dimanche 20 juin
Aujourd'hui, je sens les effets du nouveau traitement, j'ai meilleure mine, comme la météo qui nous offre une vue plus dégagée, les effets de la tempête tropicale BIIL semblent s'estomper. 

Je continue de trier et de sauvegarder mes photos, puis je vais faire un tour à Panajachel, le village en-dessous de Sololá, au bord du lac Atitlan. Rubén m'explique que le mieux pour visiter est le dimanche, c'est plus vivant. 
Le lac Atitlan est à 1560 m d'altitude, il a une longueur de 12 km et sa surface est de 130 km². D'origine volcanique, il remplit une large caldeira formée lors d'une éruption il y a 84 000 ans. C'est le lac le plus profond d'Amérique centrale avec une profondeur maximum de 350 mètres environ et il est bordé au sud par trois grands volcans (volcans San Pedro, Tolimán et Atitlán qui culmine à 3 537 m).
Me voilà donc embarqué dans un "chiken bus". Ils sont nombreux au Guatemala et sont aussi peu chers que fous sur la route, toujours à doubler, sans se préoccuper de la visibilité, quand ils sont sur la voie de gauche, ils klaxonnent pour indiquer aux autres de se pousser ! En fait les "chiken bus", ce sont les fameux bus scolaires jaunes américains réformés : quand ils ne peuvent plus rouler aux États-Unis, ils sont vendus ici où ils fonctionneront encore de nombreuses années, ici pas de contrôle antipollution!

Arrivé à Panajachel, je découvre d'abord le bord du lac où attendent de nombreux bateaux prêts à vous emmener à l'autre bout du lac. Sur la promenade, on trouve également plein de petites échoppes d'artisanat ou de petits restaurants, au rythme de la musique en direct. Dans la rue centrale on trouve plus de bars et restaurants mais également quelques marchés d'artisanat. L'ambiance est agréable et invite à la détente. 

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