dimanche 6 mars 2022

Huancayo - Abancay

Après ces derniers jours éprouvants à cause de la pluie et la montagne, deux jours de repos me sont nécessaires, histoire de recharger les batteries et reposer une épaule douloureuse. J'ai été accueilli à Huancayo dans la maison de Jésus, aussi appelée la casa de ciclista de Huancayo, un endroit au calme parfait pour les cyclistes en quête de repos.

J'en profite pour faire les mises à jour du blog et des photos et étudie un peu mieux la carte maintenant que le passage Pérou/Bolivie est officiellement ouvert. Je m'aperçois qu'il va me manquer quelques semaines de visa, mais on m'a dit que l'on pouvait prolonger. Je vais à la migration mais, mauvaise surprise, on refuse de me faire l'extension et on m'annonce que ce sera une amende de 4.8 sols par jour de dépassement (moins de 1 euro). On verra bien ce qui se passera à la frontière !

Mercredi 23 février
Ce matin, je reprends la route et après une dizaine de kilomètres pour sortir de la ville commence une petite montée de 20 kilomètres pour rejoindre le col Abra Telleria (3890m). S'en suit une descente de 30 kilomètres pour rejoindre Izcuchaca et son joli pont de pierre. Je décide de continuer un peu car ici il fait trop chaud, et je commence donc la montée pour Huando. Après une dizaine de kilomètres, je trouve un joli petit coin avec une belle vue !


Jeudi 25 février
Dans la nuit, il a plu 1 ou 2 heures mais ma tente est presque sèche au réveil ☺️. Je commence la journée en montant à Huando et observe de jolis gabions qui me font toujours penser à mon grand-père (il en a construit beaucoup dans le Canigou). C'est là que commence la pluie qui m'accompagnera le reste de cette montée. À Huando, je m'arrête dans une petite tienda (épicerie), histoire d'acheter du pain, la grand-mère finalement m'offrira même une banane ! Dans la descente pour Putaca la pluie s'arrête : parfait pour attaquer la prochaine montée de 30 kilomètres. Les 15 premiers kilomètres sont les plus durs mais ne dépassent pas les 6%. Sur la route plusieurs personnes veulent discuter avec moi ou faire une photo : ça égaye la montée ! La fin est plus agréable au milieu d'un décor d'Aubrac ! Une fois le col passé, je descends sur Huancavelica, la route est moins bonne mais j'arrive en milieu d'après-midi. La ville a quelques jolies églises et places. Je roule encore un peu pour sortir de la ville et chercher un coin pour camper, ce que je ferai assez rapidement.


Vendredi 25 février
Il a plu une bonne partie de la nuit et quand je commence mon petit déjeuner, j'entends de nouveau des gouttes… Heureusement je peux plier mes affaires à peu près tranquillement. Dans les premiers kilomètres, vu qu'il ne pleut pas et que je trouve une petite rivière, je fais ma lessive quotidienne, mais rapidement arrive la pluie. La route est jolie et serpente dans une belle vallée. Après quelques heures de route, un taxi qui descend s'arrête à ma hauteur pour me dire qu'il vient d'y avoir un éboulement, et une femme dit que l'on ne peut pas passer, la montagne est en train de tomber… Je continue pour voir l'ampleur des dégâts. Une fois sur place, je découvre un petit éboulis et la possibilité de passer sur un chemin sur le côté où est bloqué un 4x4 de la police… Une fois passé ce petit obstacle, je continue ma route avec moins de circulation ! J'arrive à San Juan de Astobamba où il y a un petit restaurant, je m'y engouffre juste avant une belle pluie. Finalement j'y resterai presque deux heures à discuter avec un vétérinaire. Il m'apprend qu'au village suivant, à 10 kilomètres, il y a un tambo (le mot inca pour auberge) pour les voyageurs et en plus c'est gratuit ! Je ne vais pas refuser une nuit au sec ! Me voilà en route pour Pucapampa où j'arrive un peu après 15h, je vais au tambo mais personne, 2 jeunes du village arrivent en moto et m'expliquent que le responsable va venir, un moment après vient une femme, la gardienne de nuit qui me dit qu'actuellement ils ne peuvent pas recevoir d'étrangers… Je discute avec les 2 jeunes et ils me proposent de m'installer dans une pièce de stockage de l'école, c'est mieux que rien, il est déjà 16h et la pluie est là. Un moment après, je retourne au tambo pour charger mon téléphone (il y a 2 prises dehors) et remplir ma bouteille d'eau, et là, surprise la gardienne m'ouvre finalement la chambre ! J'imagine qu'elle n'avait pas envie d'ouvrir pour ne pas avoir à faire le ménage… De plus il y a un accès wifi, très faible, mais qui fonctionne ! Par contre, force est de constater qu'il fait plus chaud dans ma tente !

Samedi 26 février
Aujourd'hui est un jour spécial, je vais réaliser un rêve d'enfant, mais d'abord il me faut monter les 9 kilomètres pour rejoindre l'Abra Chonta et ses 4825 mètres. La route est jolie et agréable et en plus il ne pleut pas beaucoup, c'est plutôt du brouillard. Arrivé en haut, je tourne à gauche sur une piste d'accès à des mines, il y a une fine couche de boue qui me donne l'impression que mes roues sont collées au sol par moment ; j'imagine que cette piste en saison sèche est très agréable. Le bon côté c'est qu'il ne pleut plus, mais le vent est de sortie et de ¾ face. Je viens néanmoins rapidement à bout des 3 ou 4 kilomètres qui me mènent à l'Abra Huayraccasa qui affiche 5059 mètres sur son panneau, les derniers mètres sont durs, pas physiquement mais émotionnellement, rappelez-vous je vous avais expliqué une histoire avec ma mère et le club des cent cols :

"Pour nous motiver à faire du vélo, mon frère aîné et moi, nos parents nous ont inscrits au "club des 100 cols". Comme tout enfant, je voulais battre mon frère. Le problème c'est que je ne pouvais pas le battre sur le nombre de cols puisqu'on roulait toujours en famille ! Alors j'ai voulu être inscrit plus jeune que lui (le pari sera réussi : inscription à 8 ans et 3 mois, contre seulement 10 ans pour mon frère !!). Pour cela, il fallait avoir franchi plus de 100 cols différents, dont 5 à + de 2000 mètres. Dès l'âge de 5 à 6 ans, je demandais toujours à mes parents "quand est-ce que je vais faire mes 200 ?" et le lendemain "quand est-ce que je vais faire mes 5000 ?", à cet âge-là, les altitudes ne voulaient pas dire grand-chose pour moi !!! Et comme ma mère se plaît à raconter régulièrement cette anecdote, c'est bien de sa faute si je vais dans la cordillère des Andes pour enfin faire mon 5000 !!!"
…. 

Certes les puristes me diront que l'altitude de ce col a été corrigé à 4964 mètres d'altitude, mais pour moi il compte pour l'histoire avec ma maman et ainsi je réalise mon rêve d'enfant et vais pouvoir dire : "tu vois maman, je l'ai mon 5000 ! " 
Après avoir fait quelques photos, le temps change, j'étais déjà dans un épais brouillard, mais maintenant je vais pouvoir faire la descente sous une tempête de neige ! 

Étant donnés le climat et  l'état de la piste, je préfère revenir sur la route plutôt que de passer plusieurs jours dans la boue au milieu du trafic lié à la présence des mines. Ces pistes doivent être très belles sous le soleil, mais actuellement il n'y aurait que peu d'intérêt…  D'ailleurs, regardez l'état de mes pieds après seulement 7 kilomètres de piste. 

De retour à l'Abra Chonta, je descends en direction de Chococlocha et y découvre de beaux lacs, et de plus le temps s'améliore ce qui me permet d'apprécier une partie des montagnes (la montagne d'où je viens, elle, ne se dégagera pas, ainsi pas de regret). Dans ces lacs, on pratique l'élevage de truites, ça gâche un peu la vue, mais bon c'est comme ça. Après Huaracco, la route s'engouffre dans une sorte de canyon sympathique. À Pilpichaca, je m'arrête manger et en profite pour goûter une de ses truites.  Passé Rumichaca, la route monte de 200 mètres avant de descendre dans une superbe vallée. À Carhuaccpampa, on peut observer la maîtrise de l'irrigation des péruviens (incas ?) : toute la prairie est parsemée de petits canaux pour que toute la parcelle soit bien verte pour nourrir les alpagas. En descendant dans cette vallée, on peut observer des plantes dignes d'un désert ! 
Après quelques kilomètres, j'arrive à une cascade de calcium, j'y rencontre quelques routiers sympathiques avec qui je passe un bon moment. Il y a une piste qui descend où je vois plusieurs possibilités pour camper, parfait ! 

Dimanche 27 février
Ce matin, bonne surprise, la tente est sèche et je pars sans pluie, tout commençait bien, mais en rejoignant la route, un morceau de fer réussit l'exploit de se coincer dans ma roue avant, entre les rayons et mon disque de frein, résultat un rayon un peu tordu et un disque voilé, je réussis à radroiter le disque, il faudra surveiller les rayons… 
J'ai 20 kilomètres de montée à faire pour rejoindre l'Abra Apacheta (4746m), mais je n'ai pas la même énergie qu'hier malgré le soleil qui arrive ; je fais une pause lessive et installe mon nouvel étendoir  pour optimiser au maximum le séchage pendant le temps sans pluie, c'est l'avantage d'avoir 2 rétros ! 

Finalement je viens à bout de ce col vers 10h, et en arrivant en haut, pour fêter ça, j'ai droit à une bonne averse de pluie /neige qui me fouette le visage dans la descente ! Quand la pluie se calme, des motards me demandent si j'ai une pompe car l'un d'eux est à plat. Avec ma pompe, il réussit à regonfler le pneu pour rejoindre un garagiste et réparer la crevaison. Cette descente est jolie malgré les pluies intermittentes. J'arrive à San Lucas vers 13h et m'arrête dans un petit magasin, histoire d'acheter du pain et de manger. Je m'aperçois que la route que j'ai prévu de prendre est en fait pas goudronnée, bref, espérons que ces 40 kilomètres n'auront pas trop de boue. La première partie est agréable car bien entretenue en vue d'un asphalte qui va bientôt arriver. Mais voilà, il faut tourner à gauche et la piste se détériore, apparemment cette piste n'est pas ou beaucoup moins bien entretenue, mais ça passe bien tant qu'il ne pleut pas. Je décide d'avancer le plus possible au cas où il pleuve cette nuit et/ou demain. Finalement, après 17 kilomètres, voyant une portion de piste longeant la rivière bien humide, je décide de la garder pour demain matin. Pas très agréable de se couvrir les pieds de boue avant de camper. Je demande à un homme qui est là, Ulysse, et il accepte volontiers de me laisser camper sur son terrain et m'offre même un maté (thé péruvien), il m'explique que depuis un an, il a un élevage de truites et qu'il doit venir les garder la nuit pour qu'on ne lui les vole pas ! Il me dit qu'il va remonter au village car il y a une fête et qu'il me ramènera à manger ! Il revient vers 8h avec mon repas ! Super sympa, je fais également la rencontre de sa femme qui est également venue. Nous buvons un maté et discutons un moment.

Lundi 28 février
Après avoir bu un dernier maté avec mes hôtes, je prends la route et commence par la partie la plus humide du chemin. 

Après 5 kilomètres, je dois changer mes pédales, car l'une d'elle refuse de tourner… Heureusement, j'avais acheté un jeu de rechange à Lima, car j'avais un doute sur ces pédales. Après 7 kilomètres de plus, je rejoins la route et m'arrête pour manger un choclo con queso (épis de maïs avec du fromage). Au moment de partir je remarque quelque chose de bizarre sur ma sacoche avant gauche, une fixation a cassé, la même qui avait déjà cassé au Canada. Je me mets sous le porche de la tienda et commence la réparation et pendant que j'y suis, je change ma chaîne qui en avait grand besoin et essaye de régler mon frein arrière qui fait un bruit. Au total, ces pauses mécaniques m'ont fait perdre près de 2 heures, ce qui a tendance à m'énerver…  Je reprends la route pour 10 kilomètres pour monter et rejoindre la route 3S que je vais suivre jusqu'à Cusco. Après quelques kilomètres, un orage arrive mais ce sont des grêlons qui tombent, d'environ 5mm, ça pique, mais pas d'endroit pour m'abriter et de toute manière je n'ai pas envie de perdre encore du temps…  Ah oui, pour pimenter le tout j'ai le vent de face… J'arrive au col Abra Tocto (4180m) où je retrouve la route 3S et pour la première fois, je vois indiquée la direction de Cusco. À partir de là commence 35 kilomètres de montagnes russes entre 4000 et 4200 mètres, ça m'épuise…  Et quand j'arrive au moment où va commencer la descente, je vois un gros nuage gris devant moi, je décide alors de m'arrêter là, il est 17h et j'en ai marre, bref une journée de merde… 

Mardi 01 mars
Je m'équipe pour 50 kilomètres de descente dans le froid et le brouillard qui vont me ramener à 2000m. Une fois en bas j'ai quelques kilomètres de plat, mes plaquettes de frein arrière ont eu l'amabilité de se terminer en même temps que la descente ! Je change donc pour de nouvelles et quitte mes équipements de froid car dans la vallée, il fait bien plus chaud ! Je m'arrête au village de Florida dans une tienda, le gérant est sympathique et m'offre 2 paltas (l'avocat se dit palta ici, et non aguacate). 
Il est difficile de trouver un ruisseau pour faire sa lessive car tous les cours d'eau sont récupérés pour l'irrigation ! 
Les 5 premiers kilomètres de la montée sont terribles, ça monte à plusieurs reprises à 10% et avec la chaleur (30°C), c'est éprouvant…  Finalement, je m'arrête à Muyu Orccos devant une tienda dans l'idée de m'acheter quelque chose à boire : finalement  un groupe d'anciens buvant des bières m'offre une bouteille d'eau et un inca kola, puis l'un des hommes m'amène 3 avocats et finalement me ramène un sac plein ! Je déjeune : 4 avocats avec du pain, parfait ! Avant de repartir, un des fils m'apporte 2 poires et un énorme sac d'oranges, je lui explique qu'un sac de 4 ou 5 kilos d'oranges, c'est trop lourd pour moi et finalement je n'emporte que 5 ou 6 oranges ! Arrivé à Chinchero, le ciel se fait menaçant, et avant que je ne sois sorti du village, il pleut, et pas qu'un peu ! C'est là que je croise le camion avec qui j'avais discuté il y a 3 jours, drôle de coïncidence, il fait son voyage Andahuaylas Icas. Sur le bord de la route, je vois un restaurant où il y a plusieurs petites terrasses avec toit de différent matériaux, en plus ça a l'air de fermer, du portail je fais signe à la cuisine et un jeune cuisinier vient me voir, à peine ai-je commencé à lui parler qu'il me demande si je veux camper, parfait ! Je rentre et m'assoie un moment pour récupérer, c'est alors que vient me voir la femme du gérant pour m'expliquer où je pourrai camper, une terasse en bois car. Me sol sera plus chaud ! Elle me dit qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire du gérant, Angel, et qu'ils m'invitent à manger avec eux ! Je passerai un moment très agréable et mangerai même trop 😋🤭 ! 

Mercredi 02 mars
Avant de prendre la route, je retends ma chaîne, c'est normal de retendre une chaîne neuve après 50~100 kilomètres avec un rohloff. J'en profite pour faire ma lessive et je prends la route pour 30 kilomètres de montée…  que je termine à 13h 🥳. Puis c'est la descente sur Andahuaylas. Un peu avant d'arriver, je vois un endroit où camper et décide de m'arrêter là pour aujourd'hui, il est 16h et si je rentre dans la ville j'en aurai au moins pour 2h avant de la passer et de trouver un nouveau coin. 

Jeudi 03 mars
Après avoir traversé la ville de Andahuaylas, je commence la montée, les jambes me font un peu mal, je ressens les dernières semaines intenses, les premiers kilomètres sont les plus durs, les plus pentus, mais petit à petit j'avance et arrive au sommet en début d'après-midi. À partir de là, j'alterne descentes et petites montées avec l'idée d'arriver aux ruines de Curamba où je sais qu'il y a un très beau coin camping ! J'y arrive vers 17h30, bien fatigué, et après un tour très rapide du site, je rejoins mon coin de camping avec vue imprenable sur la ruine principale, parfait, je peux profiter du paysage avant l'arrivée du brouillard. 

Vendredi 04 mars
Après une petite pluie le temps de mon petit déjeuner, je prends la route dans un brouillard parfois très épais ! Après une première partie de descente, j'arrive à Huancamara où m'attend la première montée de 15 kilomètres, puis c'est la descente vers Abancay. C'est là,  après un petit raccourci par un pont colonial fermé à la circulation que commence la vraie montée d'une vingtaine de kilomètres au milieu d'un trafic plus dense, pour rejoindre le centre où je suis attendu à la "casa del árbol" (maison dans l'arbre) qui aide les voyageurs. J'y arrive après plusieurs heures de montée en milieu d'après-midi. 






6 commentaires:

  1. Merci à tous ceux (en particulier Jeanine fidèle parmi les fidèles !)qui font des commentaires de ce blog à Xavier. Je sais qu'il les apprécie beaucoup et c'est un grand encouragement !

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  2. Merci Xavier, magnifique reportage, on le vit avec toi...
    En tout cas, tu as bien eu tes parents et ton frère avec ton 5000 mètres
    Bravo ! Vite, la suite... Bien amicalement,
    Jeanine.

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    1. Merci Jeanine, la suite milieu de semaine prochaine normalement !

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  3. Souvenirs, souvenirs.
    Nous avons fait ce trajet en 1987! Y compris le 5059m. Le col avait un minuscule panneau. Nous avions dormi derrière les sacs de sable d'un campement militaire, ne sachant pas si nous étions plus en sécurité avec les militaires qui risquaient de se faire attaquer ou dans la nature!
    Mais il n'y avait pas de route, que de la piste très caillouteuse depuis avant Abra Anticona. Et on ne rencontrait pas grand monde, une fois personne pendant 2 jours à cause de la guérilla du Sentier Lumineux.
    C'était au mois d'Août, pas de pluie mais grand froid surtout la nuit!!
    Bon courage,
    Pierre BRIVET

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    1. Merci de nous partager tes souvenirs, c'est impressionnant !

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  4. Merci Xavier pour tes superbes reportages.
    C'est à chaque fois une invitation au voyage.
    Continues à nous régaler même si cela me fais regretter de ne avoir osé le faire.
    Bravo aussi pour la grimpée du Huayraccasa, il ne sont pas très nombreux les centcolistes à avoir visité un "5000", surtout avec PTR qui doit dépasser les 150kg
    Cordialement
    Alain BENOIST CCC5663

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