jeudi 17 mars 2022

Abancay - Cusco

Samedi 05 mars 
Journée de repos à Abancay car après ces derniers jours fatigants pour le corps, j'ai bien besoin de récupérer un peu avant les derniers kilomètres pour Cusco. 

Après les traditionnelles lessives, mises à jour du blog et courses, je discute avec Octavio. Il m'apprend que ses amis Esteban et Leila, des argentins, vont visiter demain Choquequirao et que je peux sûrement me joindre à eux ! Après en avoir parlé avec eux, et vu avec Octavio où je peux laisser mes affaires en sécurité, c'est décidé, demain je pars à Choquequirao ! 

Choquequirao 

Dimanche 06 mars
Nous partons un peu tard d'Abancay, vers 7h30, il nous faudra un peu plus de 2 heures pour rejoindre Kiuñalla (2940m), notre point de départ pour Choquequirao. C'est le chemin le moins touristique, le plus court mais le plus pentu. À partir de là, nous attendent 8 kilomètres de descente pour rejoindre la rivière Apurímac à 1400m d'altitude. Ensuite de nouveau 8 kilomètres pour rejoindre le site de Choquequirao à plus de 3000 mètres. 
Nous descendons tranquillement, voyant que de toute façon nous n'aurons pas le temps de faire la montée complète et qu'il n'y a pas de possibilité de camper durant l'ascension…  Nous rencontrons des hommes du village de Kiuñalla qui descendent des plants d'avocatiers avec leurs mules, l'un d'entre eux nous propose de prendre nos sacs à dos, sympa (même si on a compris que son idée est qu'on le paye pour le retour !). Nous arrivons finalement vers 14h30 à San Ignacio où nous décidons de nous arrêter pour camper : il y a des arbres fruitiers, de l'ombre, de l'air, ce sera plus agréable pour dormir. Il nous restera 1,5km de descente avant la montée du lendemain. 

Lundi 07 mars 
Ce matin, l'idée est de partir tôt, vers 5h, mais à 4 heures, il pleut…  Je me lève, de toute façon je suis réveillé et ne vais plus dormir… À 5h30, la pluie s'arrête mais mes compagnons ne sont toujours pas réveillés…  et finalement nous partons enfin à 6h30. Maintenant on voit que le chemin n'est quasiment plus emprunté, il y a beaucoup de pierres et de végétation. En une demi-heure nous arrivons à Playa San Ignacio, un autre lieu de camping qui paraît à l'abandon depuis quelque temps. Nous traversons le pont et commençons le premier kilomètre, le plus dangereux en raison des nombreux éboulis ! Le chemin est parfois en partie recouvert de pierres et il y a même un passage d'une dizaine de mètres où il faut traverser un éboulis 😱. La fin de cette section est marquée par une petite zone de repos avec banc et toit,  j'y attends mes compagnons. 

Sur la suite du parcours, on trouve moins d'éboulis mais beaucoup plus de végétation. Après 3 kilomètres, j'arrive non sans mal à l'autre zone de repos avec banc et toit, il est 13h, je mange en attendant mes compagnons… Après 2h d'attente ils arrivent et nous finissons les 2 kilomètres ensemble, le chemin est un peu moins pentu, ce qui me permet de faire plus d'arrêts pour ne pas prendre trop d'avance. Sur la fin du parcours, la pluie arrive, nous obligeant à mettre nos capes de pluie ce qui est loin d'être agréable avec les sacs à dos (derrière un sac à dos qu'on m'a prêté, et devant une sacoche de vélo pour laquelle j'ai un support pour la transformant en sac à dos mais qui n'est pas confortable). Quand nous arrivons, nous rencontrons les employés du site qui sont surpris de nous voir arriver par ce chemin, ils nous expliquent que depuis peu, il n'est plus permis de camper sur le site... Je pense que c'est surtout que sur l'autre chemin (celui de Cochora), le plus touristique et bien aménagé,  il y a des campings et hôtels pour gringos tout le long. En cette période de covid, ils ont du mal à travailler  et ont dû demander (en payant les bonnes personnes) que le camping de Choquequirao soit fermé et ne leur fasse pas de concurrence ! Finalement, les employés du site nous ouvrent une petite maison où nous pouvons mettre nos tentes au sec et nous demandent de surtout ne rien dire, sinon ils vont avoir des problèmes ! Nous leur demandons également si nous pouvons leur acheter quelque chose à manger ou le repas du soir, ils nous proposent des spaghettis avec son maté, parfait !

Mardi  08 mars 
Après une bonne nuit de sommeil, nous partons à la découverte du site. Nous commençons par Pikiwasi, qui semble être une zone de maisons. Ici, les constructions sont faites différemment que sur d'autres sites incas, ce ne sont pas des pierres parfaitement ajustées mais plutôt des pierres bien ajustées et scellées avec ce qui semble être de la terre glaise, l'ensemble est très harmonieux et l'on ne voit pas de gros joints, 2 ou 3 centimètres, jamais plus. 

Ensuite, nous allons à la maison des prêtres, elle se trouve sur l'arête et il semble que l'accès devait y être réservé. Cela se divise en deux parties : on a tout d’abord 2 ou 3 terrasses avec, sur l’une d’entre elles, une petite construction, comme une petite maison, puis une deuxième partie avec 2 maisons et au milieu une terrasse située sur la pointe de l'arête d’où part un petit chemin de 20 mètres qui nous amène à un point de vue impressionnant sur la vallée.

S'en suit Usnu, le sommet de la montagne tronqué que les incas ont coupé pour faire une grande terrasse de 50 x 30 mètres environ ! Avec une vue imprenable sur la Plaza Central. 

La Plaza Central (place centrale) comporte 2 maisons, c'est probablement là que vivait l'Inca  (le roi), le tout est en très bon état. Si on continue sur ces terrasses, on y découvre d'autres petites habitations, il s'agissait peut-être de la zone des artisans. 

Je me dirige ensuite vers les terrasses de Lama. Ce qui est impressionnant c'est la pente du site, près de 60 % ce qui donne de petites terrasses de 1 mètre de profondeur. La partie basse comporte des lamas en pierres blanches incrustées dans les murs des terrasses, en ligne diagonale, comme pour représenter un escalier de lamas. Les 6 dernières terrasses (avec lama), en haut, sont différentes, il y a d'abord un grand et un petit lama sur les 2 premières terrasses puis 3 lamas sur les 2 suivantes, et pour l'avant-dernière un seul lama sur un morceau de mur qui ressort.  On remarque également que la partie basse est en granit, alors que plus haut on trouve des pierres plus ordinaires. 

Je continue la visite par la partie haute du site Q'olq'as. La première chose que l'on voit, c'est une sorte d'escalier fait de plusieurs terrasses dont j'ai du mal à comprendre le sens, ensuite il y a 2 maisons du même style que celle de la place principale, et on y trouve également plusieurs petites terrasses. 

Juste à côté se trouve Hanan, une grande place avec de petites maisons. 

Maintenant je m'offre une petite boucle dans la selva (jungle) sur le camino (chemin) inca pour revenir à l'entrée du parc, le chemin est étroit et la végétation très dense 

Après une descente d'un kilomètre, j'arrive sur le site de Paqchayoc, où on observe de nombreuses terrasses. En descendant plus bas, on arrive sur la casa de la caída de agua, une petite maison au cœur des terrasses qui offre une très belle vue sur la cascade de la rivière Chunchumayo. Ensuite je continue d'explorer ces terrasses et découvre une zone nouvellement restaurée où il y a même du maïs de planté ! Je ne sais pas bien si j'ai le droit d'être là mais je n'ai pas vu d'indication qui m'interdisait l'accès!... J'ai un peu de mal à trouver la sortie et débouche sur le petit village des gens qui travaillent ici à la restauration sous les ordres d'un archéologue. La montée pour rejoindre notre zone de camping est épuisante, finalement j'y arrive vers 16h, et me repose un moment. Puis nous allons chercher du bois pour faire un feu. 

Mercredi 09 mars 
Départ à 6h30 pour arriver avant la nuit à la voiture. Comme il a beaucoup plu, les premiers kilomètres dans la végétation sont humides. Après 1 heure et 2 kilomètres, j'arrive à la première aire de repos avec banc et toit et attend mes compagnons (une demi-heure). Le trajet pour le prochain arrêt à l'aire de repos, un peu plus de 3 kilomètres plus bas, est similaire, très humide, j'y arrive à10h et attend mes compagnons 1h, pour la prochaine section nous marchons ensemble car c'est la zone des éboulis et c'est mieux d'être 3 à guetter les possibles pierres qui tombent ! Une fois cela passé, je reprends mon rythme et arrive à l'hacienda San Ignacio à 12h30. C'est là que je mange le peu qu'il me reste et surtout les oranges qui sont en abondance ici !  Un des 2 hommes est ici, mais pas de mule, l'homme qui nous avait dit qu'il nous attendrait avec sa mule n'est pas là… Il va falloir porter nos sacs, ça ne me gêne pas, au contraire, c'est juste que ça va être plus long… Après que mes compagnons soient arrivés et aient mangé, nous reprenons la route à 15h30, il reste 6 kilomètres.  Avec la fatigue, la montée est plus difficile. Au bout de 3 kilomètres, je m'arrête pour attendre mes compagnons (un peu plus d'1h d'attente), il est tard et ils n'ont pas de lampe...  Ils arrivent ver 18 heures, nous continuons mais la pluie arrive et rapidement l'obscurité ; finalement à 2 kilomètres du village nous trouvons refuge dans une grange avec le toit à peu près correct, c'est plus sûr ainsi car les prochains kilomètres sont boueux ! 

Jeudi 10 mars 
Nous partons vers 7 heures, le chemin se passe bien malgré les nombreuses zones de boue et j'arrive au village à 8h. Après l'arrivée de mes compagnons et l'achat de quelques bricoles à manger, nous prenons la route pour Abancay à 9h. Nous arrivons finalement à destination à 12h, certes nous avions une grande différence physique mais mes compagnons Leila et Esteban étaient très sympathiques et nous allons probablement nous revoir ou au salar d'Uyuni ou chez eux au nord de l'Argentine  dans l'état de Jujuy ! Ils reprennent rapidement la route en direction de l'Amazonie, moi je commence par faire rapidement ma lessive, histoire qu'elle puisse sécher l'après-midi, puis je fais quelques courses pour être prêt à reprendre la route le lendemain, j'en profite également pour amener mon vélo chez "Roberts Bikes" pour contrôler la tension de mes rayons et l'alignement de mes roues (c'est bien de le faire quand on vient de changer ses rayons). Je ne paye pas cher, mais quand j'observe mon vélo de retour à la maison, je remarque que les pneus ne sont pas bien gonflés, la dynamo n'a pas été connectée et la connexion du changement de vitesse rohloff n'a pas été bien mise... J'espère au moins qu'il a bien regardé les rayons… 


Abancay Cusco 

Vendredi 11 mars 
La journée va être longue, c'est une journée de montée avec un peu de trafic. Pour quitter la ville, il me faut passer quelques raidillons des plus difficiles pour commencer la journée… Finalement la montée se passe mieux que je me l'étais imaginée, les jambes sont bien après ces jours de marche (le fait que j'ai attendu souvent mes compagnons a sûrement beaucoup aidé), et j'arrive au sommet de l'abra Socllaccasa (3982m) en milieu d'après-midi. Je peux donc commencer la descente. Je fais un petit détour par la zone archéologique de Sayhuite et son monolithe sculpté.
Je me dirige ensuite vers le village où il y a un "tambo" pour les voyageurs, mais mauvaise surprise, ma première impression se confirme, ici les gens sont terrorisés par les étrangers et le responsable du "tambo" que j'appelle, car il n'est pas là, m'explique que les règles ont changé et que maintenant cet endroit est seulement pour les gens de la communauté. Je lui explique que c'est bizarre car j'ai dormi il y a quelques jours dans un autre "tambo" (également propriété de l'État ) et que l'on ne m'a pas parlé de ce changement de règles et que ce serait mieux qu'il ait le courage de me dire qu'il a peur des étrangers et refuse de les aider !  Ce qui est drôle, c'est que c'est par ici que passent les touristes pour aller à Choquequirao, pour prendre l'argent aux étrangers, pas de problème, mais pour leur parler ou les aider, c'est impossible. C'est ce qui arrive dans certaines zones où les gens n'ont pas d'éducation… Passablement énervé, je reprends la route et roule une dizaine de kilomètres avant de trouver un coin camping caché de la route, parfait. 

Samedi 12 mars 
Après plusieurs kilomètres de descente, j'arrive à Curahuasi où les gens semblent également avoir peur des étrangers… Après une quarantaine de kilomètres, j'arrive à Puente Kunyac et c'est à partir de là que commence doucement la montée de l'Abra Huiliku (3727m) dans une chaleur étouffante. Le bon côté, c'est que les gens recommencent à être sympathiques et à parler. À Limatambo, je m'arrête à la gare routière pour manger à l'ombre et discute avec une mère de famille très sympathique qui m'offrira même un peu de monnaie pour que je m'achète une bouteille d'eau ! Puis la route commence vraiment à monter, j'avais peur de faire 70 kilomètres, mais une fois passé ce cap, une fois atteint cet objectif, je ne trouve pas d'endroit où camper. Finalement, je demande au village de Pampaconga et on me laissera installer la tente sous un balcon pour que je ne me mouille pas ! Je fais la rencontre de Gary qui m'invite même à manger un salchipollo (plat de frites, riz, spaghettis et poulet), super sympa ! 

Dimanche 13 mars 
Il me reste 12 kilomètres pour atteindre le col, ce que je fais avant 9 heures,  le ciel s'obscurcit, je ressens quelques gouttes mais rien de méchant. Un peu après Anta, je rencontre un péruvien (désolé j'ai oublié son nom…) qui me dit qu'il habite dans le village suivant, et qu'il est lui aussi voyageur en vélo, qu'il est allé jusqu'en Bolivie et que maintenant il a un atelier de poterie "Tunki" et qu'il aime recevoir des voyageurs ! Dommage que cette rencontre tombe un matin et que je sois pressé par mon visa. Ah oui, je suis en situation irrégulière depuis quelques jours et la migration a refusé de prolonger mon visa car je suis européen… A Poroy, la pluie commence et je m'abrite sous un abri bus et en profite pour manger. La pluie se calme un peu mais continue, je reprends donc la montée de l'abra Tica Tica avec ma cape de pluie. Arrivé à Cusco, je me dirige vers l'hôtel Estrellita que m'a conseillé Damien Derobert, un ami français que j'avais rencontré à Cactimar et qui m'avait dit que dans cet hôtel je pourrai laisser mon vélo sans problème pour quelques jours : parfait pour aller voir le Machu Picchu. 


Machu Picchu  

Lundi 14 mars 
Journée de repos pour organiser le voyage au Machu Picchu, j'en profite pour visiter le musée de l'Inca qui nous explique les différentes civilisations qui ont amené les Incas. 
Ensuite je m'offre un plaisir, j'avais vu sur le groupe des français au Pérou qu'il y avait un restaurant français à Cusco qui faisait des raclettes ! Bien sûr c'est pas la même chose que chez nous, le fromage n'a pas beaucoup de goût, mais après plus de 4 ans d'abstinence ça vaut le coup, 😋! 

Mardi 15 mars 
Ce matin je prends un bus à 6h30 à destination de Hidroéléctrica : c'est de là que commence une marche pour rejoindre le village de Agua Caliente (ou Machu Picchu Pueblo) aux pieds du Machu Picchu. Après 8h de route dont plusieurs pauses dans différents restaurants pour que le chauffeur puisse avoir son pourboire… Nous arrivons enfin à 14h30 pour commencer cette marche d'une dizaine de kilomètres. On marche le long des rails du train du Machu Picchu, réputé le plus cher du monde. Cette marche n'est pas très intéressante et même extrêmement ennuyeuse... Heureusement, je la ferais en un peu moins de 2h et arriverais même avant la pluie. Dans les derniers kilomètres, je rencontre un mexicain sympa avec qui je discute un bon moment. 

Mercredi 16 mars 
Après avoir pris le petit déjeuner, inclus dans le tarif de l'hôtel, je prends le chemin du Machu Picchu. Pour économiser, j'y vais en marchant, il me faudra environ 1 heure pour rejoindre l'entrée après avoir monté 1 kilomètre d'escalier. J'arrive un peu avant l'ouverture et je dois attendre pour pouvoir entrer. Je me dirige vers la Casa de los guardias, c'est l'endroit d'où se prend la photo carte postale ! Mais les nuages ne se sont pas complètement levés, cela m'offre tout de même une belle vue.

Je me dirige ensuite vers la montaña Machu Picchu. Le personnel du site me dit qu'il faut entre 1h et 1h30 pour venir à bout des quelques 2800 marches. Mais en fait, il me faudra 40 minutes ! Malheureusement, en haut, c'est pareil les nuages sont bien présents.... Je reste environ 40mn à attendre mais n'aurai que de petites éclaircies pour apercevoir les montagnes. Pour la descente, je mettrais le même temps que pour la montée car les marches en pierre sont glissantes et souvent recouvertes de feuilles mortes ; une fois de plus ce n'est pas très entretenu, ce qui fait râler, vu les prix des billets d'entrée… Une fois redescendu, je retourne à la Casa de los guardias et là j'aurai une bien meilleure vue. 

C'est à partir de là que commence le sketch ! Le Machu Picchu se veut très (trop) organisé mais le personnel n'en a pas les capacités, résultat : un coup on m'envoie à droite, un coup à gauche, en bas, en haut. Après 1h à tourner en rond, je m'énerve et dit au gardien "puisque ne vous servez à rien, peu importe ce que vous allez dire, je vais par là (le tour normal) et puis c'est tout !" Après ça, personne ne me dira rien ! Je finis ma visite tranquillement, même si je suis très déçu du site. Déjà, c'est tout petit, et on est toujours dans des petits chemins entre 2 cordes espacées d'un mètre et une grande partie du site n'est pas accessible, ce qui est très frustrant surtout par rapport au prix pratiqué, plus qu'excessif ; c'est sûrement le site archéologique le plus cher d'Amérique et il n'entre même pas dans mon top 10 des sites les plus impressionnants. Quand je compare au dernier site que j'ai visité, Choquequirao, je ressentais comme une énergie, une force qui se dégageait du site, ici rien à voir je ne ressens rien… Pour moi, les sites de la vallée sacrée ou de la vallée sud valent beaucoup plus le coup ! Je ne peux pas dire que je suis très déçu, car je m'en doutais et n'avais pas prévu de venir ici. Mais finalement je suis venu car  le Machu Picchu paraît être un incontournable du Pérou, mais, pour ma part, je pense qu'il a été rendu extrêmement fade par le tourisme de masse. Si c'était à refaire, je ne viendrai pas, j'aurai économisé du temps et beaucoup d'argent… 

Une fois redescendu au niveau de la rivière, je dois de nouveau marcher le long des rails pour rejoindre mon bus pour le retour à Cusco. Mais je ne marcherai pas seul, le hasard a voulu que je retrouve mon nouvel ami mexicain Jair Angel rencontré la veille ! 

5 commentaires:

  1. yeymy.mx22@gmail.com17 mars 2022 à 16:52

    Hermosos paisajes y que triste que haya sido poco desepcionante Machu Pichu, pero muy orgullosa de hasta donde has llegado, te amo mucho.

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  2. Réponses
    1. Sin ti no sería aquí, cada día me ayudas a avanzar, te amo de todo mi ser

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  3. Eh bien Xavier, même si le Machu Pichu t'a plutôt déçu, tu peux être fier d'avoir découvert le site plus méconnu de Choqueguirao mais dans quelles conditions ! On t'imagine en grande forme ! Bravo pour ce beau reportage. Bonne fin d'aventures au Pérou. Courage pour la suite.
    Amicalement Jeanine

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  4. Merci Jeannine, effectivement Choquequirao est un site méconnu mzus bien plus impressionnant que le machupicchu

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