dimanche 22 septembre 2019

Guanajuato - Querétaro (Mexico)

Samedi14 septembre
Ce matin, départ difficile. Déjà hier soir, le japonais du dortoir m’accuse de lui avoir volé l’argent qu'il a gagné alors que je rangeais puis dormais quand il est arrivé, résultat : je n’ai pas pu dormir avant 1h du matin… Il n'y a pas à dire, on est mieux seul dans la montagne. Heureusement, j’avais passé une soirée agréable avec … une vénézuélienne avec qui j'ai beaucoup discuté.
Après les premiers tours de roue, je m’aperçois que mon compteur ne démarre pas, ça me fait râler, car hier j'ai passé un bon moment à régler les freins mais n’ai pas pensé à vérifier mon compteur. Après avoir essayé de changer la position du capteur rien de mieux, finalement c'est le câble électrique qui s'est abîmé, le temps de réparer, il est déjà bien 10h…
À la sortie de la ville, pour continuer cette belle journée, il y a un bon vent de face qui m'accompagne toute la journée… La route jusqu'à San Miguel de Allende n’est pas très intéressante. A midi, je m’installe sous un arbre pour manger un morceau. Un peu plus loin, je vois des policiers bien embêtés avec leur voiture, ils viendront même me demander des outils !!!
Un peu avant San Miguel de Allende, je vois un panneau indiquant que ma route est fermée… Mais bon, comme je l'ai déjà expérimenté, si c'est marqué fermé, ça doit passer !!! Et effectivement, je ne verrai pas l’ombre de travaux sur la route mis à part une vingtaine de mètres où le goudron a été enlevé ! Je me dirige vers un vélociste pour changer ma chaîne qui n’aura pas fait long feu (moins de 2000km, la qualité mexicaine ?) et changer les pédales qui commencent à faire du bruit. J'arrive au magasin à 16h30, les portes sont fermées, je toc, et le propriétaire me dit "Désolé, on ferme à 17h", ça c'est très mexicain... (Je trouverai finalement ces pièces un peu plus tard dans un Décathlon).
Je me dirige vers le centre ville, c'est très joli mais je ne m'y sens pas bien, trop de “gringos” et de monde, et des hôtels hors de prix, je décide de fuir !!! La sortie de la ville est difficile car pentue et sur de mauvais pavés. Je ne vois pas grand chose pour camper et finirai par trouver un coin pas terrible, il est déjà 19h, mais bon, j'ai croisé une voiture qui m'a dit que je pouvais...


Dimanche 15 septembre
La route pour Querétaro n’est pas des plus agréables avec pas mal de circulation, j'y arrive vers 14h. Après avoir mangé, je visite un peu la ville qui est en plein préparatif pour la fête de l’indépendance.




En fin de journée, je me dirige vers la maison d’un warmshower qui normalement peut m'accueillir. Mais quand j’arrive chez lui, personne, et personne ne répond au téléphone… (viva Mexico, au lieu de dire qu'on ne peut pas, on dit oui et puis on ne répond plus…). Et forcément aujourd'hui tous les hôtels abordables sont complets. À la cervecería Hércules, je rencontre Maximo Gomez, un vigile qui me dit de ne pas aller plus loin, que le quartier n'est pas sûr. Après avoir discuté avec 2 policiers, ils m’indiquent un endroit où je pourrais dormir. C'est dans le centre. Quand j'y arrive, je comprends que c'est un foyer pour SDF, mais bon je n'ai pas vraiment le choix… Alors que je fais la queue en attendant l’ouverture, un homme qui passe en voiture me voit (j’apprendrai plus tard que c'est le patron d'un restaurant juste à côté) et pendant qu'il se gare, il envoie sa mère me dire qu'il m’invite dans son restaurant ce soir. J'apprends qu'une fois rentré dans le foyer je ne pourrai pas en sortir avant le lendemain matin alors je regarde si je trouve un hôtel à un prix correct… Pendant ma recherche, Marco, le restaurateur, arrive et propose de m’aider à trouver un hôtel, finalement on en trouve un et il me paye 500 pesos pour une chambre qui en vaut 750, vraiment sympa !

J’apprends qu'il a une sœur qui vit à Paris depuis 9 ans et quand il m'a vu dans la file d’attente, il s'est dit que ce n’était pas possible qu’un français passe le jour de l’indépendance dans un refuge pour sans abri !!!
Une fois installé, je vais au resto le “Almozero Centro Querétaro” et retrouve Marco, on passe une super soirée à discuter de plein de choses et notamment de mon voyage, ça le fait rêver de tout laisser pour réaliser un rêve. Après un super repas bien arrosé au “mezcal” (alcool mexicain élaboré à partir de l’agave), on va avec son amie se promener dans les rues bondées du centre ville. Une super soirée !!!


Lundi 16 septembre
Le réveil est difficile ce matin, le mezcal, ça déshydrate !!! Je retrouve Marco au resto en fin de matinée et en discutant de la suite de mon parcours je lui explique qu'il faut que j’aille à Mexico pour faire un rappel du vaccin de la typhoïde, et que pour cela, je pense prendre un bus depuis Teotihuacan. Il me propose de prendre le bus ici et de laisser mon vélo chez lui. Après y avoir réfléchi un peu, je lui dis que ce serait super, mais que je vais d’abord regarder s'il n’y a pas un centre de vaccination ici qui pourrait avoir ce vaccin. Forcément, aujourd'hui le centre de vaccination de Queretaro ne répond pas, on verra demain matin s'ils l'ont, sinon je partirai à Mexico. Marco m’explique que ce soir, il ne peut pas m’héberger car sa chambre d’amis est utilisée par son père qui arrive de Mexico, mais pas de problème, il m’invite dans un hôtel qu'il connait bien !!!


Mardi 17 septembre
Ce matin j'emmène mon vélo chez Marco à quelques kilomètres du centre. 
Après avoir vérifié qu'il n'y a pas le vaccin pour la typhoïde à Querétaro, Marco prend un rendez-vous pour un centre de vaccination à Mexico qui m'a confirmé qu'il avait le vaccin contre la typhoïde.
Marco m’amène à la station de bus et m’offre mon aller retour pour Mexico !!!
Quand je suis dans le bus, je reçois un message du centre de vaccination qui finalement n'a pas mon vaccin… C'est courant au Mexique, on te dit toujours oui, même si on ne peut pas, ils ne savent pas dire non…
Marco contacte alors deux autres centres de vaccination et en trouve un qui a le vaccin, vraiment une super rencontre !!!
Malgré le retard du bus, pas simple l’entrée dans Mexico DF, j'arrive à l'heure à mon rendez-vous où j'ai droit à mon injection. Je rachète aussi des cachets contre le palu, les miens étant périmés…
Ensuite je trouve un hôtel pas cher dans le centre et ai droit à une belle pluie à la sortie du métro. Je vais passer la journée du lendemain à visiter et rentrerai jeudi à Querétaro.


Mercredi 18 septembre
Ce matin je commence par visiter le centre ville avant qu'il n'y ait trop de monde, je commence par la cathédrale et la place Zócalo où se situe le grand palais, puis je marche vers le palais des beaux arts.





Ensuite je reprends le métro en direction du parc Chapultepec, et je me dirige vers le musée national d'anthropologie en me promenant dans ce beau parc. Ce musée est vraiment super, et je le recommande à toute personne qui va à Mexico DF, on y apprend plein de choses sur l'archéologie et l'histoire des civilisations préhispaniques du Mexique, principalement de Mésoamérique, et l'ethnographie des actuels peuples indigènes du pays.






Une fois la visite terminée (il faut prévoir du temps, j’y suis resté ~5h), je retourne dans le centre, et reçois un message d’un ami d’enfance, Pablo, qui me dit qu’il a une amie sur Mexico qui pourrait m'héberger. Dommage, à un jour prêt, c’était parfait, mais j’ai déjà payé ma 2ème nuit à l’auberge de jeunesse. Finalement, je retrouve cette amie et sa sœur pour manger ensemble à “La Casa de Tono”, une très bonne adresse ; on passera une super soirée et je serai invité à boire un coup dans leur appartement.

Jeudi 19 septembre
Aujourd’hui, je marche en direction du mercado San Juan qui ouvre à peine puis retourne au parc Chapultepec pour visiter le jardin botanique.






Ensuite je vais au Carcamo de Dolores avec les peintures de l'artiste mexicain Diego Rivera ; ce musée fait partie du muséum d’histoire nature et culture environnementales.





Il est temps de reprendre le bus pour rentrer à Queretaro.

Je retrouve Marco chez lui et en discutant, il m'invite à une compétition de MTB (mountain bike) à Guanajuato, je décide d'y aller. Après tout, je ne suis pas à un jour près. De toute façon, il me manque un peu moins de 15 jours pour mon visa... Mais bon s'il y a bien une chose à savoir ici, c'est qu'au Mexique tout est possible !!!



Vendredi 20 septembre
Ce matin avant de partir à Guanajuato, on s'arrête au bureau de l’immigration de la ville pour leur expliquer mon problème, la réponse est très mexicaine : "on ne peut pas le prolonger, mais pas de problème, vous aurez peut-être une amende à payer à la sortie du pays au prorata du nombre de jours, ou alors quand il ne vous restera que quelques jours, (quand je serai au Chiapas normalement), vous allez à nouveau au bureau de l’immigration le plus proche et vous voyez avec eux" !!!
Ensuite nous allons dans un des restaurants de Marco qui a un problème avec une machine pour presser les oranges ; il faut changer l'interrupteur : ça ne me prendra pas très longtemps, et je suis bien content de pouvoir aider Marco.
Ensuite nous prenons la route et arrivons à Guanajuato en milieu de journée, le temps de déposer nos affaires et nous allons en ville voir la fin de l'entraînement de la dernière spéciale qui se déroule dans la ville. Nous faisons un petit tour en ville (Marco ne connait pas) et trouvons un endroit où manger avant de retrouver Gonzalo, un ami de Marco, qui vient de finir sa séance d'entraînement. C'est un ami de son ancienne ville Puebla, un peu plus au sud, où je passerai dans quelque jours. Depuis que Marco a quitté Puebla, ils ne se voient plus beaucoup. Nous passons la soiré ensemble avec quelques autres riders.

Samedi 21 septembre Nous retrouvons Gonzalo sur la ligne d'arrivée qui est aussi le point de départ où l'on présente tous les participants et explique le déroulement de la compétition.

Puis nous prenons la route pour rejoindre les premières spéciales sur la sierra que je connais bien puisque c'est par là que je suis arrivé. Nous nous installons dans la spéciale 3 pour regarder les premiers concurrents et notamment Gonzalo.


Nous reprenons la route pour Querétaro en début d'après-midi afin de ne pas rentrer trop tard pour que Marco puisse passer au restaurant et que je puisse préparer mon départ. Nous irons manger dans un bon restaurant, histoire de bien finir la journée.




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