jeudi 16 septembre 2021

Panama

Lundi 23 août 
Après les formalités d'usage, me voilà au Panama. D'emblée, la route est de bien plus mauvaise qualité.

Avant de sortir du village, j'aperçois des employés "tigo" (compagnie de téléphone) sur le bord de la route. Je leur demande des informations sur les tarifs des "chips" (carte de téléphone) et paquets de données internet, résultat : ils m'en offrent un avec 7 jours d'internet illimité ! Parfait, ce pays commence bien ! 
J'ai pour objectif de rejoindre Almirante et pour cela il reste un peu plus de 40 kilomètres. Sur la première partie, pour rejoindre Changuinola, la route est de mauvaise qualité, ça reste plat et on passe au milieu des fincas (exploitations) de bananes. Une fois passée Changuinola, j'ai deux options, la vieille route, montagneuse, et la nouvelle pas tout à fait finie. Vu que les gens m'ont dit de prendre la nouvelle, je les écoute, une fois n'est pas coutume. Sur les premiers kilomètres, un panneau nous indique que la route est en travaux et que l'emprunter se fait à ses risques et périls... Étrange, mais comme je vois des bus pour David, la grande ville de l'autre côté de la montagne, je me dis qu'il n'y a pas de problème. La route est bien plate et en très bon état et j'arrive rapidement à Almirante, d'ailleurs je découvre que mon téléphone a changé d'heure, après vérification le Panama a la même heure qu'au Quintana Roo (Mexique). Je retrouve Léo, mon hôte, à son travail, il termine à 6h, il reste une heure à attendre, j'en profite pour appeler Chiquitín ❤️. 
Une fois son travail fini, Léo m'emmène faire un tour sur le port avant d'aller chez lui. 


Mardi 24 août 
Je laisse mon vélo chez Léo et en profite pour aller visiter les îles de Boca Del Toro. 
D'abord je prends une lancha (petit bateau) pour rejoindre la ville de Boca, la principale ; de là, je choisis de prendre un tour opérator, histoire de voir un condensé de tout ce qu'il y a à voir, je n'ai pas envie de rester plusieurs jours ici, trop touristique pour moi, et puis mon vélo va s'ennuyer sans moi ! 
Le tour dure environ 6h, ce qui permet de voir différents lieux comme la baie des dauphins qui comme son nom le laisse entendre devrait permettre de voir des dauphins, mais j'avais déjà lu que c'était compliqué d'en voir, c'est pas comme à Cactimar (le ranch Mexicain où j'ai vécu plus d'un an et demi) où on les voyait quasiment tous les jours ! Ensuite on va dans une autre baie où il est possible d'observer le corail. De là, direction l'île Zapatilla, une petite île déserte des plus sympathiques. Par la suite le tour nous emmène dans un restaurant, le seul qui en profite sur les prix…  pour ensuite terminer la boucle en passant dans un lieu qu'ils nomment Hollywood car on peut y observer danser des jeunes étoiles de mers. Et enfin on passe dans la baie des paresseux. 
À mon retour à Boca, il est 5h, je marche un peu dans le village et décide de rentrer à Almirante : assez de dépenses pour aujourd'hui et je n'ai pas envie de rester un jour de plus pour faire le tour des plages, ça m'a suffit. 
En retournant chez Léo je prends de quoi faire des spaghettis, histoire de manger avec son voisin Elias car ils sont de très bon amis  (c'est simple, ils mangent toujours ensemble). 

Mercredi 25 août 
Journée de repos, histoire de réfléchir à quoi faire au Panama afin d'arriver à la capitale autour du 10 septembre pour ma seconde injection de vaccin Pfizer… 

Jeudi 26 août 
À la  vue de l'orage qui s'annonce, je décide de rester un jour de plus. J'en profite pour m'occuper de mes photos. 

Vendredi 27 août 
Aujourd'hui, je reprends la route, qui d'ailleurs n'est pas en très bon état. Après avoir passé les 2 premières bosses un peu plus grosses que les suivantes, la route reste agréable malgré le profil montagnes russes, c'est un peu le principe d'une route de bord de mer. Finalement j'arrive plus tôt que prévu à Rambala, et je continue afin de me rapprocher de la côte de demain. Je m'arrête au Mali, sous le porche d'une maison. 

Depuis quelques kilomètres j'entends un drôle de bruit sur mon pneu arrière, je vérifie ça avant de manger et découvre que le vélociste du Costa-Rica qui m'avait "réglé mes rayons" a mal remis la chambre à air dans le pneu arrière, résultat le pneu s'est abîmée et coupé sur quelques centimètres… Donc le pneu est mort... Je tente une réparation comme ma mère l'avait fait en Arménie : je couds le pneu pour qu'il ne se déchire pas plus… Si c'est bien fait, ça peut tenir plusieurs centaines de kilomètres, et de plus je passe ce pneu à l'avant où il aura moins de contraintes. 
 
Samedi 28 août
Aujourd'hui est une grosse journée, je veux arriver à Gualaca où m'attend un membre du groupe whatsapp. Mais pour cela, il faut monter à 1200 m avec une pente de 10 ou 15 % de moyenne, tout un programme… On peut partager cette montée en 3 parties, la première la plus longue qui nous amène de 100 à 1100 mètres, ensuite la deuxième, le contournement d'un lac artificiel tout en montagnes russes, et enfin la dernière partie qui nous amène au Quijada del Diablo (la mâchoire du diable), un endroit où on me dit qu'il pleut quasiment toujours. 
La première partie me prendra 4h... Dans l'ensemble ça se passe plutôt bien, même si c'est vraiment éprouvant, s'en suit la 2ème partie où le vent décide de me pousser, un régal. Je m'arrête manger au barrage où l'on trouve des vendeurs de nourriture à prix correct, parfait. Pour la dernière partie, le temps se couvre légèrement, j'accélère (comme je peux) pour arriver en haut avant la pluie, cette dernière partie me paraît plus facile que ce que j'avais vu mais elle est plus venteuse. J'arrive finalement à la Quijada del Diablo sans pluie, super ! Après être passé à la espina del Diablo (épine du diable) au Mexique et à la quijada des Diablo (mâchoire du diable) ici, je m'amuse à me demander quelle va être la prochaine ! 
Pour la descente sur Gualaca, on a droit à quelques côtes plus dures que je ne me l'imaginais, néanmoins j'arrive en fin d'après-midi chez mon hôte Maria qui n'est pas là, mais je suis accueilli par ses filles et belles-sœurs. 



Dimanche 29 août 
Aujourd'hui une journée de repos est nécessaire, les jambes sont lourdes après les efforts de la veille. Je rencontre José le frère de mon hôte, très sympa, avec qui j'irai faire un tour au Los Cangilones de Gualaca, c'est une rivière qui a créé des petits canyons. Ça nous permet de nous rafraîchir avant l'orage. De retour à la maison je leur cuisine des spaghettis. 

Lundi 30 août 
Après avoir quitté cette sympathique famille je prends la direction de Chiriqui où je retrouve la route panaméricaine : au Panama c'est une autoroute 2x2 voies et la seule route qui traverse le pays. 
Heureusement, il n'y a que peu de trafic, et cela reste relativement agréable, le point positif c'est qu'il y a des petits restaurants routiers économiques où l'on mange pour moins de 5 dollars, ça ne vaut presque pas le coup de faire son repas et ça me permet de me mettre au sec car il commence à pleuvoir, c'est le problème de la saison des pluies. 

La pluie ne s'arrête pas et je reprends donc la route sous la pluie qui varie d'intensité. Vers 16h, je suis à San Juan et vois qu'il y a un poste de police, je pensais aller 15 kilomètres plus loin chez les pompiers mais vu que l'intensité de la pluie a augmenté, je vais leur demander. Après avoir demandé au chef et à la déléguée du village, on me dit que je pourrais m'installer sur la petite terrasse quand la délégué aura fini sa journée, à 5h, très bien. Alors que je suis en train d'installer ma tente, un nouveau policier (le tour de garde a sûrement changé) sort du bureau et me crie dessus que je ne peux pas m'installer ici et il me fera presque tomber avec mon vélo alors que je l'approche de ma tente…  Impossible de lui parler, il ne m'en laisse pas l'occasion,  mais heureusement un autre policier, intrigué par les cris j'imagine, vient et lui dit que si je m'étais installé là, c'est sûrement que j'avais demandé au chef, et sans un mot il rentre dans le bureau, probablement pour appeler le chef qui a dû lui confirmer l'autorisation. Néanmoins j'aurais droit à une surveillance de tous les instants de la part de ce guignol qui vient voir régulièrement ce que je fais sans jamais m'adresser la parole… 

Mardi 31 août 
Ce matin je me lève tôt pour partir juste avant le lever du jour car ils annoncent de la pluie en fin de journée. Bien sûr, quand je sors de ma tente, le guignol sort du bureau pour voir ce que je vais faire, et je vous rassure, il ne répondra pas à mon bonjour… 
La première partie de la route est plus ou moins plate et j'arrive rapidement vers le village de Tollé où commencent quelques côtes. Je m'arrête manger au village de Veladero et en profite pour améliorer la réparation provisoire de mon pneu. Je reprends la route pour terminer la montée sur Bella Vista. De là on redescend tout pour passer le rio Tabasara ! Et après une petite bosse, je passe le Rio Vigui où je pensais dormir, mais il est 14h, et pour le moment ça n'a pas l'air de vouloir pleuvoir, alors je continue et monte jusqu'à Los Ruices : je vois un parc où il est possible de camper sous un toit. Comme la police est de l'autre côté de la route, je vais leur demander et j'ai bien fait, car finalement je vais pouvoir mettre ma tente sous l'abri des voitures après que le policier ait gentiment poussé la sienne. Je pourrais également me doucher et on m'offre même un repas ! Rien à voir avec le policier de la veille ! 

Mercredi 01 septembre 
Il me reste un peu plus de 60 kilomètres à faire pour rejoindre Santiago où une famille va me recevoir. La route est relativement facile et j'arrive en milieu de journée à La Peña, le croisement pour aller dans la famille. Vu qu'il est tôt, je décide de faire le détour de 10 kilomètres et de passer dans la ville de Santiago pour y faire quelques courses et chercher un nouveau pneu pour mon vélo. Finalement, j'arrive à trouver un magasin de vélos qui par chance a un pneu 26", et en plus on m'offre une gourde. C'est un pneu type VTT mais ça passe juste, les crampons ne touchent pas le garde boue ! À voir combien de kilomètres il va tenir... 
J'arrive finalement dans cette famille  (que m'a recommandé un voyageur chilien) et je découvre finalement qu'elle laisse à disposition un coin de son jardin, avec table, prise de courant, lumière et tuyaux d'arrosage pour la douche, seul hic pas de toit en cette période des pluies. Ça ira bien, je ne change pas mes plans. Je vais rester ici deux nuits. 

Jeudi 02 septembre 
Journée de repos pour régler mon vélo et ne pas arriver trop tôt à Panamá. 

Vendredi 03 septembre
Je plie mes affaires tranquillement. Je pensais partir à 7h, je pars finalement à 8h. Pour arriver à Santiago la route doit traverser une rivière, ce qui nous offre une descente / montée de 2 ou 3 kilomètres à 5 % de moyenne. Alors que j'ai fait la moitié de la remontée, je m'aperçois que j'ai oublié mes fils pour faire sécher le linge… Je décide finalement de retourner les chercher, ça me fera 6 kilomètres et 100 m de dénivelé en plus…
Après tout cela, à la sortie de Santiago je m'arrête rapidement à l'hôpital pour leur demander si avec la carte que l'on m'a donnée au Costa-Rica pour la première injection Pfizer, je pourrais faire sans problème la seconde au Panama. La police à l'entrée de l'hôpital me le confirme, une bonne chose. Après, la route est facile et j'avance bien, je suis à Aguadulce en milieu de journée et m'y arrête pour manger. Quand je reprends la route le ciel est gris, j'ai de la chance, je ne me mouille pas longtemps, à peine ½ heure, je passe entre 2 orages ! Je m'arrête pour dormir à une station-service que j'avais repérée sur I'Overlander (une application qui donne des infos pour camper, plutôt pour les vans). Parfait, je peux même mettre ma tente sous un toit ! 

Samedi 04 septembre 
Je pars de bonne heure : je voudrais arriver pas trop tard à El Valle pour éviter la pluie. J'arrive rapidement à Penonome où je fais quelques courses. C'est à partir de cette ville que je quitte la panaméricaine et je prends la direction de Churuquita Chiquita où je fais une pause goûter, le ciel est bien gris. Alors que je reprends la route, une voiture me double et me demande où je vais, ils me disent que ça ne passe pas par-là, il y a un morceau de piste très incliné et boueux avec les pluies. Je retourne deux kilomètres en arrière, jusqu'à l'entrée du village pour prendre la route de Rincon de la Palma, les premiers gouttes de pluie arrivent…  À San Juan de Dios je m'arrête devant une supérette pour m'abriter car la pluie s'intensifie, malheureusement un gars décide de venir me parler et il est des plus pénibles… Je repars sous la pluie pour quitter cette personne. En m'éloignant du village la pluie baisse en intensité, alors que pour la route c'est l'inverse, on a droit à quelques montées à 15%. Je veux m'arrêter manger au village de Alto de la Estancia, mais je ne suis pas encore descendu du vélo qu'un homme vient me demander de l'argent… énervé, je continue. Je cherche un coin pour manger, mais n'en vois pas d'autre, la route descend très fort vers la rivière, puis on a droit à un mur pour en sortir, on doit pas être loin des 20%. Je m'arrête sur le bord de la route dans un virage où il y a un petit morceau de plat pour manger quelque chose et reprendre des forces pour les 5 derniers kilomètres, les plus durs. 
Après cette pause, je reprends la route pour 2 ou 3 kilomètres entre 15 et 20 % 🥵, ensuite la route s'aplanit puis rebelote, 2 kilomètres à 15% 🥵.
ça ne vous parle peut-être pas mais avec un vélo chargé, une telle pente c'est une torture ! Mais en même temps, quand on arrive sur les hauteurs, quel plaisir d'admirer la vue ! Et puis ce sentiment de "je l'ai fait" est des plus agréable ! 
Après un bon moment pour profiter de la vue, il me reste 5 kilomètres pour rejoindre le village El Valle et la maison de mes hôtes, David et Ethel, un sympathique couple de retraités chez qui je vais rester quelques jours pour attendre la date de ma seconde injection de vaccin. 

Lundi 06 septembre 
Après une journée de repos où j'ai pu acheter mes traditionnels petits drapeaux et pins (cette ville est touristique), je vais faire la marche de la India Dormida. Je pars à 8h et après  1⁄2 heure de marche, j'arrive au pied du sentier où il faut payer 3 dollars…  Le chemin commence au milieu de la forêt et il longe un ruisseau avec quelques cascades sympathiques. Le chemin est assez bien indiqué et relativement facile, si ce n'est les racines en plein milieu. 
Une fois en haut, la vue est superbe, je prends le temps d'en profiter tout en contrôlant les nuages de pluie qui arrivent. Finalement, je rallonge ma marche et longe la crête pour aller au mirador de la Cruz (c'est par là que je suis arrivé) et continue un petit peu pour prendre un petit sentier, apparemment très peu utilisé pour redescendre dans la caldeira, car El Valle est situé dans la caldeira (cratère) d'un volcan.  J'arrive au centre-ville juste avant la pluie, parfait. Je décide de m'offrir une pizza ! 

Mardi 07 septembre 
Aujourd'hui, avec mes hôtes, nous allons à la cascade Chorro las Mozas, sympathique petit lieu avec des zones de pic-nic aménagées et si l'on suit la rivière, on voit une autre petite cascade. 

Mercredi 08 septembre 
Réglage de mes freins et changement de plaquettes. 

Jeudi 09 septembre 
Aujourd'hui avec…  nous allons à la plage Santa Clara, ça me permet de découvrir la route que je devrais emprunter pour rejoindre la Panaméricaine. Arrivés sur place, je découvre une très belle plage où nous passerons quelques heures. 

Vendredi 10 septembre 
Aujourd'hui je vais au centre de vaccination du village pour voir ce qu'ils ont comme vaccin et s'ils peuvent me faire ma seconde injection, malheureusement ils n'ont qu'astrazeneca cette semaine… Dommage ça m'aurait évité de passer du temps à la capitale. 

Samedi 11 septembre 
Je dois reprendre la route aujourd'hui pour aller faire mon vaccin à Panamá, mais ce matin il pleut. J'attends un peu que ça passe pour partir et finalement je pars à 8h. Après être sorti de la caldeira avec 4 kilomètres à 6% je commence la descente pour Uva où je retrouve la Panaméricaine. Sur la route, je demande à la police s'il y a un centre de vaccination qui a Pfizer, mais malheureusement ils m'annoncent que par ici, ils n'en n'auront pas avant mercredi… Arrivé à Coronado la pluie revient et après un bon moment à rouler sous la pluie, je cherche un abri car il y a beaucoup d'éclairs et très proches. Je trouve refuge à l'entrée d'une banque où j'attends une bonne demi-heure que cela se calme. À Sajalices, j'écoute un drôle de bruit sur mon vélo, un bruit que j'ai entendu il y a quelques semaines... C'est bien ça, mon pneu arrière est en train de rendre l'âme…  le même problème que l'autre jour. Pour finir la journée je coince un bout de plastique entre la jante et le pneu, ça devrait tenir pour rejoindre Capira, où j'espère pouvoir camper chez les pompiers. Malheureusement, sous prétexte de la pandémie, ils refusent. Je demande à la police, ils n'ont pas d'espace mais ils m'indiquent un endroit. Finalement, je dormirai sous l'abri d'un magasin de pneus. J'en profite pour faire une réparation sur mon pneu, histoire que je puisse rejoindre la capitale tranquillement. 

Dimanche 12 septembre 
Après quelques kilomètres, j'arrive à la Chorrera et demande une nouvelle fois pour le vaccin, même réponse, ils n'en auront pas avant mercredi, il faudra chercher à Panamá. 
En milieu de journée, j'arrive à un lieu symbolique, le pont des Amériques qui relie l'Amérique du Nord à l'Amérique du Sud en traversant le fameux canal de Panamá. Une étape importante du voyage, la fin de l'Amérique du Nord, la fin de l'Amérique Centrale, et le début de l'Amérique du Sud et la cordillère des Andes, le début de ces montagnes magiques qui me font rêver ! 
Mais, pas de chance,  la personne qui devait m'héberger, ne peut plus…. Il me faut trouver un hôtel bon marché. J'irai finalement à l'hôtel Mamallena. En discutant avec les gens de l'hôtel et en appelant, on apprend que l'hôpital juste à côté  va vacciner le mardi et le mercredi. 

Lundi 13 septembre 
Aujourd'hui je vais faire le tour des magasins de vélo pour essayer de trouver un bon pneu pour remplacer le mien. J'aurais beau faire une quinzaine de magasins, je ne trouve rien, qu'un pneu d'une qualité moyenne… à voir si je l'achète ou si je prends le risque d'attendre la Colombie. 

Mardi 14 septembre 
Ce matin,  dès 8 heures, je vais  à l'hôpital national, il y a du monde, j'ai le numéro 39… mais l'organisation est très bonne et après 1h30 je ressors vacciné et avec mon certificat de vaccination, ou plus précisément avec 2 certificats de vaccination, un du Costa-Rica et un du Panama. 
Maintenant je vais pouvoir étudier les différentes options pour rejoindre la Colombie. 

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